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mardi 15 septembre 2009

Ma métaphore d'une gestion de classe efficace

Un groupe-classe est un environnement très complexe qui possède plusieurs caractéristiques qu’un enseignant ne peut pas toujours contrôler. Celles-ci sont constamment en changement et doivent déterminent la gestion de classe d’un enseignant[1]. La mise en place d’une bonne gestion de classe est primordiale dans un groupe-classe pour faire progresser l’élève dans les différentes sphères de l’éducation.

Premièrement, il est essentiel que je définisse ce qu'est la gestion de classe pour moi. Je perçois la gestion de classe comme étant l’ensemble des pratiques éducatives séquentielles que les professionnels de l’enseignement d’une équipe-école mettent en place et développent avec leur groupe-classe (en se basant sur leurs particularités) afin d’établir, de maintenir et au besoin de restaurer dans la classe des conditions propices pour soutenir et guider les élèves dans le développement des compétences, dans leur progression et leur engagement dans leurs apprentissages, et dans leur épanouissement dans un milieu social harmonieux et sécuritaire[2].

Dans cet ordre d’idée, je comparerais la dynamique d’une classe à un essaim d’abeilles. Pour moi, cette image représente les rôles des différents acteurs et le climat que j’aimerais instaurer dans un groupe classe.

Premièrement, je trouve qu’un essaim symbolise un groupe d’insectes qui sont interdépendants les uns des autres et qui ont besoin de collaborer et de coopérer ensemble pour atteindre leur objectif : produire du miel. Chaque abeille a son rôle et donc ses forces et ses faiblesses. D’après moi, un groupe classe devrait fonctionner de la même façon puisque je demanderais aux enfants de s’entraider en partageant leurs forces respectives pour accéder à la connaissance et pour développer des compétences. L’enseignant doit bien connaître ses élèves afin de miser sur les forces de chacun pour enrichir le groupe.

En ce qui concerne les rôles des abeilles, elles ont des tâches adaptées à leurs différences et doivent être vues comme des êtres à part entière dans le groupe. Aussi, chacune doit être utile à la ruche et travailler fort pour participer aux tâches. C’est la même chose dans une classe, certains élèves ont des facilités scolaires et d’autres moins. Un enseignant doit tenir compte de cela et mettre davantage d’importance sur les efforts, l’engagement, la participation, et la progression des apprentissages et du développement. Pour ce qui est du rôle de la reine des abeilles, elle assure la cohésion et le bon fonctionnement de la colonie dans la ruche. Ayant un profil dominant de gestion de classe centré sur des préoccupations relatives au système social[1], je pense que c’est aussi une des fonctions principales qu’un enseignant doit avoir dans une classe. L’harmonie, le respect et les relations positives entre les élèves et l’équipe-école sont pour moi à la base de la gestion de classe.

Ensuite, les abeilles sont des insectes sociaux donc la communication est très importante dans une colonie. Elle est un facteur de cohésion et de coordination des actions de l’essaim, notamment pour trouver de la nourriture. Pour moi, cet aspect dominera ma gestion de classe car je suis d’avis qu’il faut faire participer les élèves aux différentes composantes de la gestions de classe comme l’élaboration des règles de vie et des conséquences positives et négatives de celles-ci pour leur apprentissage. De plus, je pense que la communication est primordiale pour résoudre des conflits et instaurer un climat harmonieux et de confiance. J’utiliserai un outil de communication comme un système de coopération dans ma future classe.

Finalement, la phrase suivante illustre bien pour moi la gestion de classe : « une colonie sans reine est condamnée à disparaître; cependant, une reine seule ne peut rien [2] » car elle montre que les enfants ont besoin d’être soutenus et guidés dans leurs apprentissages mais qu’ils doivent être engagés, autonomes et responsables pour accéder à la connaissance.

[1] Idée tirée d’Archambault et Chouinard 2009, p.22
[2] Définition adaptée d’Archambault et Chouinard 2009, p.15
[3] Wikipédia, les abeilles

Faire vivre des réussites aux enfants, la clé pour le succès!




Grâce aux avancées de la médecine, nous connaissons de plus en plus le fonctionnement du cerveau. Les scientifiques sont maintenant capables d’expliquer la mise en mémoire des connaissances et les réactions chimiques qui s’y produisent.


Vous avez sûrement déjà éprouvé de la fierté en faisant un nouvel apprentissage, en réussissant un défi ou en réalisant une tâche scolaire. Or, de récentes recherches scientifiques ont montré que dans des situations comme celles-ci, le cerveau produit une substance nommée la dopamine, comme s’il se récompensait lui-même de ce succès. Cette hormone a pour effet de créer un sentiment de bien-être chez la personne. Cela enclenche souvent un engrenage chez les élèves car ils désirent retrouver cette sensation et ils deviennent plus engagés dans leurs apprentissages.


Je crois qu’il est important que tous les enfants vivent des réussites. Pour cela, il est important en tant qu’enseignant d’avoir une approche pédagogique différenciée pour que les défis soient adaptés à chaque élève, car les enfants qui ne vivent pas de réussites n’éprouveront jamais un sentiment de fierté et de bien-être face aux tâches scolaires et se démotiveront.



Marie Nadeau et Carole Fisher, 2009

Quel est le type d'élève «idéal»

Premièrement, je crois que les élèves « idéals » n’existent pas. Il faut accueillir les élèves avec leur bagage et leur histoire et les faire progresser plus loin. Le vécu des élèves est quelque chose que l’enseignant ne peut pas changer et les situations auxquelles certains enfants ont été confrontés font parfois en sorte qu’ils ne seront jamais « idéals ». Faudrait-il les catégoriser dans une classe « non-idéale » pour ces raisons? Je ne crois pas.

Je pense que c’est le rôle de l’enseignant de faire en sorte que tous les enfants aient des comportements qui sont pour moi idéals, c'est-à-dire être intéressé, curieux et engagé dans les apprentissages. En effet, la motivation est un phénomène propre à l’individu, mais de nombreux facteurs l’influencent dont les facteurs liés à l’école et à l’enseignant (Viau, 1999). Il est donc de la responsabilité de l’enseignant de motiver l’élève au travers des activités qu’il lui propose pour lui faire vivre des réussite et de faire en sorte que les enfants soient bien dans la classe.

Ne définissons pas ce qu’est un élève idéal, parce que ce qui est beau, c’est la différence entre tous les enfants et ce qu’ils peuvent apporter de diversité dans la classe.


Mon bilan de stage au préscolaire




Mon stage s’est déroulé dans une classe de maternelle à l’école Saint-Pierre Claver qui est située sur le Plateau Mont-Royal dans un quartier favorisé. Le deuxième stage de formation avait comme objectif : «la construction de repères pédagogiques et culturels au préscolaire». Ce dernier avait comme but de développer plusieurs compétences, notamment au niveau de la planification. Dans ce bilan, j’expliquerai comment ce stage au préscolaire m’a aidé à développé sept des treize compétences professionnelles.

Dans ce deuxième stage, j’ai beaucoup observé mon enseignante associée (Geneviève) dans les premiers jours afin de pouvoir m’engager dans une démarche de développement professionnel (compétence 11). Je lui posé plusieurs questions en ce qui concerne les raisons d’être de ces interventions, de ces méthodes, etc. Lorsque j’ai animé mes premières séances d’apprentissage, Geneviève a pu m’observer à son tour. Elle m’a énormément aidé en me conseillant sur mes interventions et en me donnant des suggestions. J’ai vu cela comme une grande richesse et j’ai mis en pratique les divers moyens recommandés. J’ai beaucoup tenu compte des ajustements qui m’ont été suggérés par Geneviève, ce qui m’a permis de m’améliorer à différents niveaux, notamment pour la gestion de classe. Souvent, je demandais à Geneviève la raison d’être des différents conseils afin de mieux pouvoir les assimiler et les interpréter ainsi que pour agir de façon critique (compétence 1). Ma curiosité m’a permis d’intégrer les conseils et a facilité le réinvestissement des suggestions dans mon enseignement. Aussi, j’ai pu prendre plus d’initiatives qui allaient dans le même sens. En plus de cette rétroaction, j’ai réfléchi sur mes interventions en m’autoévaluant oralement et par écrit dans mon journal de bord. Cela m’a permis d’approfondir plusieurs aspects. De plus, j’ai pu assister à plusieurs échanges entre différents professionnels du milieu. Par exemple, j’ai assisté à une rencontre cycle de partage d’informations concernant un perfectionnement. Cela m’a fait réalisé l’importance et la richesse de partager ses connaissances, son matériel, ses idées, etc. dans le cadre de notre profession.

Aussi, j’ai acquis plusieurs aptitudes au niveau de la conception de situations d’apprentissage (compétence 3). J’ai développé plusieurs activités qui touchaient aux diverses compétences du préscolaire. J’ai su exploiter ma créativité afin de créer des séances d’apprentissages originales et intéressantes pour les enfants. J’ai réalisé l’importance d’intégrer l’aspect ludique dans ces activités pour que les enfants développent les habiletés visées dans un contexte de jeu. De plus, ma créativité m’a permis de concevoir des séquences d’apprentissages très variées pour garder l’intérêt des enfants. Je me suis vraiment amusée à exploiter le monde imaginaire des enfants de cinq ans. Tout en gardant en tête les objectifs d’un professionnel, je suis entrée dans leur monde afin de pouvoir leur apprendre des choses plus facilement en partant de ce qu’ils étaient. Dans les deux derniers mois, j’ai réalisé l’importance de la planification. En effet, il est important pour un enseignant d’être bien préparé et d’avoir en tête ses objectifs afin de pouvoir se concentrer entièrement sur les enfants dans l’étape de la réalisation. Cela permet d’avoir une meilleure gestion de classe et d’atteindre plus facilement les buts de la leçon. De plus, j’ai réalisé l’importance des supports visuels pour les enfants de maternelle et j’ai créé du matériel afin de faciliter leurs apprentissages. Les diverses compétences que j’ai acquises sont dorénavant une grande force que je pourrai réinvestir dans mes futures expériences tout en continuant de les enrichir.

Une autre de mes forces s’inscrit dans la compétence 4 qui est de piloter des situations d’enseignement d’apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation. Selon moi, cette compétence est la plus importante car c’est celle-ci qui donnera le goût aux enfants d’apprendre et, comme le disais mon enseignante associée, l’objectif #1 en enseignement doit être de donner le goût aux élèves de se lever chaque matin pour aller à l’école! Dans toutes les leçons planifiées, j’ai accordé une attention particulière aux trois temps d’apprentissage, soit l’amorce, le déroulement et l’objectivation. Au fil du temps, j’ai remarqué que l’amorce était très importante. En effet, ce temps d’apprentissage est la période idéale pour faire preuve d’originalité et pour piquer la curiosité des enfants. J’ai remarqué qu’en faisant cela, les élèves s’engagent davantage dans leur travail et sont plus enthousiastes à réaliser la tâche. Selon moi, c’est la partie la plus importante de l’activité pour que la classe s’implique plus dans la situation d’apprentissage. Ayant une passion pour la littérature jeunesse, j’ai utilisé à quelques reprises des livres pour introduire une leçon. Cela a très bien fonctionné. Aussi, j’ai accordé une attention particulière à l’objectivation. Je crois que cette partie est essentielle pour consolider les apprentissages des enfants. J’ai remarqué que le fait de faire un retour sur les notions importantes faisait une grande différence pour les enfants ayant davantage de difficulté au niveau scolaire. Cependant, cette étape doit dépasser le stade des questions : « Qu’as-tu aimé le plus? », et « Qu’as-tu moins aimé? » pour être efficace. D’après moi, l’enseignant doit aussi demander aux élèves de résumer leur démarche, de nommer les difficultés rencontrées, de donner des solutions à ces problèmes, de donner des trucs pour une prochaine fois, de résumer les apprentissages, etc.

J’ai beaucoup observé Geneviève en ce qui a trait aux conditions qu’elle mettait en place pour favoriser le travail et l’écoute chez les élèves. J’ai mis en place plusieurs techniques afin d’instaurer un climat calme et silencieux avant de prendre la parole dans le groupe. Avec l’emploi de ces nouvelles méthodes, j’ai remarqué une grande différence au niveau de la qualité des travaux remis par les élèves, de leur application au travail, etc. Aussi, il y avait beaucoup moins de conflits et donc de gestion de classe à faire.


Je me suis aussi intéressée au travail en coopération. Cette façon de fonctionner m’intéresse beaucoup puisque qu’elle est, en quelque sorte, le reflet de la société. Hors, il est essentiel que les enfants apprennent à socialiser et à travailler ensemble. J’ai donc réalisé plusieurs situations d’apprentissage coopératives qui ont été des succès. Je trouve que le fait de diviser les tâches et de responsabiliser les enfants les valorisent, rend le travail plus efficace et diminue l’apparition de comportements perturbateurs des élèves en difficultés de comportement.

Mes plus grandes difficultés au début du stage s’inscrivaient dans la compétence 6 qui est de planifier, d’organiser et de superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l’apprentissage et la socialisation des élèves. Au début, j’avais plus de difficulté avec les temps de transition, car je ne donnais pas des consignes assez claires et séquentielles pour des enfants de maternelle. Aussi, je n’attendais pas assez que les élèves soient calmes et silencieux avant de prendre la parole. Cependant, j’ai développé plusieurs trucs comme compter, fermer les lumières, faire un rythme que les enfants doivent répéter, etc. De plus, j’avais de la difficulté à évaluer le niveau d’attention des élèves. J’ai appris à me centrer davantage sur eux que sur la leçon que je voulais donner. J’ai utilisé des moyens pour retrouver leur attention comme : changer d’espace physique pour faire bouger le groupe, faire chanter et danser les élèves, etc. J’ai remarqué que ces techniques étaient très efficaces pour les enfants en difficultés de comportement puisqu’ils ont besoin de bouger. Parfois, arrêter une minute dans une situation d’apprentissage peut sauver beaucoup de temps qui serait utilisé en gestion de classe. Je suis fière de moi puisque j’ai eu une grande amélioration en enseignant dans ma prise en charge et je me sens maintenant très à l’aise de gérer un groupe de maternelle. Geneviève m’avait dit que la gestion de classe était la base puisqu’il ne servait à rien de planifier des activités si cet aspect n’était pas présent car la plus belle leçon serait un désastre dans une classe indisciplinée. Je suis vraiment d’accord avec cela car j’ai remarqué une grande différence dans la qualité des travaux ou des apprentissages faits par les élèves lorsque je gérais mieux la classe.

Ce stage a aussi contribué à me faire réaliser l’importance d’agir de façon éthique et responsable dans l’exercice des fonctions d’enseignant (compétence 12). Dès le début du stage, j’ai cru important de demander tous les documents relatifs au code de vie de l’école. Je crois qu’il est primordial qu’un enseignant applique les mêmes règles que les élèves afin de montrer l’exemple. De plus, plus que dans tout autre domaine, les enseignants doivent être ponctuels et disponible pour les élèves, car nous avons une responsabilité envers eux et envers leur avenir. Aussi, dans la classe où j’enseignais, il y avait deux élèves qui avaient des difficultés de comportement et qui avaient des plans d’intervention. J’ai assisté à des rencontres avec leurs parents où il a été question de certains problèmes familiaux et des antécédents des enfants. J’ai pris conscience de l’importance d’assurer la confidentialité de certains renseignements et de respecter les différences et les décisions de tous les intervenants et des parents. Je crois que le rôle d’un enseignant est de soutenir la famille dans le parcours scolaire de leur enfant et non de porter un jugement sur elle. Il est important qu’un grand niveau de respect soit présent entre la famille et l’école.

Finalement, j’ai continué à développer mes compétences de communication à l’oral et à l’écrit dans les divers contextes reliés à l’enseignement (compétence 2). J’ai toujours trouvé qu’il était primordial pour un enseignant de s’exprimer correctement dans toutes les situations relatives à la profession. Nous sommes des modèles pour les enfants et nous sommes responsables de leur montrer le bon exemple en ce qui a trait à la langue française. Au début du stage, j’ai beaucoup observé la façon dont Geneviève corrigeait les erreurs des enfants à l’oral. Je me suis d’abord questionné sur cela. Est-ce que cela aiderait les élèves ou, au contraire, cela les gênerait et les pousserait à moins s’exprimer devant le groupe? Après réflexion, j’ai conclu que c’était nécessaire pour que les enfants apprennent à bien s’exprimer et j’ai observé que cela ne semblait pas gêner les enfants. Je me suis donc mise à corriger leurs erreurs à l’oral et à l’écrit. De plus, j’ai utilisé un dictionnaire à quelques reprises afin de montrer aux enfants l’utilité de cet outil et pour leur montrer l’importance de bien s’exprimer. Au cours des dernières semaines, j’ai eu à communiquer oralement ou à l’écrit avec divers intervenants et avec les parents des élèves. J’ai toujours fait très attention au contenu de ces communications afin qu’elles soient exemptes de fautes. Je crois que cela est primordial pour l’image que les enseignants projettent dans la société.

Pour conclure, je termine ce stage très satisfaite des progrès et des apprentissages que j’ai faits. Je me suis beaucoup impliquée, autant à l’extérieur de l’école dans la planification, dans la conception de situations d’apprentissages, et dans l’analyse réflexive, qu’à l’intérieur de l’école avec les différents professionnels et avec les enfants pour développer les compétences professionnelles dont il a été question plus haut. J’ai eu une très belle expérience et je suis impatiente de retourner en stage pour enrichir mes connaissances. Dans ce prochain stage, je désire continuer de travailler sur la gestion de classe afin de développer davantage de trucs. Comme le disais Geneviève, la pratique est la clé de la réussite!


« Les choses qu’il faut apprendre pour les faire,
c’est en les faisant que nous les apprenons. »
Aristote (philosophe Grec)

samedi 12 septembre 2009

Mon stage de deuxième année à la maternelle

Chers visiteurs, je vous invite à visiter le blog que j'ai réalisé lors de mon stage à la maternelle en 2009. Bonne visite!

http://stagematernelle2009.blogspot.com/