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dimanche 25 octobre 2009

Les causes habituelles des troubles de comportements

En tant qu'enseignant, nous avons une grande responsabilité en ce qui concerne le comportement des élèves. Parfois, sans le savoir, nous pouvons avoir une part de responsabilité face au comportement inadapté d'un élève. Avant de penser que le problème vient de l'extérieur, pensons si nous pouvons avoir notre part à jouer.

Voici quelques questions que nous devrions nous poser quand un ou plusieurs enfants ont des problèmes de comportement:

1-Est-ce que l’élève ne sait pas quoi faire?
2-Est-ce que l’élève ne sait pas comment faire?
3- Est-ce que l’élève ne sait pas pourquoi faire ce qu’on lui propose?
4-Est-ce que l’élève n’a rien à faire?
5- Est-ce que l’activité d’apprentissage est trop difficile pour l’élève? à Il pense qu’il ne peut pas réussir.
6- Est-ce que l’activité est trop facile pour l’élève? àL’activité n’a pas de défi pour lui.
7- Est-ce que l’élève ne comprend pas et est dépassé par la matière? àIl devient frustré et il abandonne.
8- Est-ce que l’activité est signifiante et a du sens pour l’élève?
9- Est-ce que l’élève reçoit trop d’attention de la part de l’enseignant quand il a des comportements perturbateurs?
10- Est-ce que l’élève reçoit trop d’attention de la part de ses camarades quand il a des comportements perturbateurs?
11- Est-ce que les interventions visant à faire cesser le comportement sont de l’ordre punitif?
12 - Est-ce que les stratégies de gestion de classe de l’enseignant ne sont pas éducatives?

Pour l'ensemble du groupe-classe, il est souhaitable de reconnaître rapidement ce qui nuit au maintien d’un climat propice. Il nous est alors possible d'apporte les ajustements requis rapidement. Cet aspect était un de mes défis de mon stage 1. J'étais trop centrée sur la matière et pas assez sur l'enfant. Je pense m'être beaucoup améliorée dans mon deuxième stage. Je suis maintenant plus à l'écoute des signes que me donnent mes élèves. J'ai réalisé que l'enfant est l'acteur le plus important pour son apprentissage.

Archambault, Jean et Roch Chouinard. 2009. Vers une gestion éducative de la classe. 3e éd. Montréal : Gaëtan Morin Éditeur. 333 p.

Des interventions graduées



Les écarts de conduites et les troubles de comportements sont une réalité avec laquelle les enseignants d’aujourd’hui doivent faire face quotidiennement. Il faut donc que je sois adéquatement préparée à réaliser des interventions dans ma future classe pour ne pas me laisser emporter par le feu de l’action et donner des conséquences trop importantes. Voici mon échelle de gradation des conséquences telle qu’elle sera utilisée pour ma gestion de classe. Elle est construite sous le principe d’économie de temps, d’énergie et de matériel[1], c’est-à-dire que j’essayerai de faire les interventions les moins couteuses afin de consacrer le plus de temps possible à l’enseignement des savoirs faire, des savoirs agir et des compétences. Il est important de dire que cette gradation des conséquences a été pensée pour contenir des interventions éducatives, c'est-à-dire qu’elle doit permettre à l’élève d’apprendre à se comporter de façon appropriée.[2]


Je présenterai ce système aux enfants sous la forme d’une ruche à plusieurs étages pour faire suite à ma conception de la classe comme étant une colonie d'abeilles. Le premier étage, le blanc, est celui où les élèves se sentent bien et où ils ont des conséquences du cœur positives. Pour rester dans cet étage, ils doivent respecter les règles de vie et avoir un bon comportement. Plus les enfants montent dans la ruche, plus ils ont des conséquences du cœur négative. Il y a aussi la présence d’une flèche verte qui est très importante pour moi puisqu’elle veut dire que l’enfant a le droit à l’erreur et qu’il peut toujours se rattraper et revenir dans le bas de la ruche.


Si un enfant a un écart de conduite dans une situation ponctuelle, j’appliquerai alors des interventions très limitées pour leur faire comprendre qu’ils doivent se réajuster. D’une part, si plusieurs élèves de la classe ont un comportement inadapté, je porterai attention et je soulignerai les comportements adéquats en félicitant des élèves qui agissent correctement. D’un autre côté, si c’est seulement un élève qui a un écart de conduite, je commencerai par lui faire des indices non-verbaux (présence, regard, signe, etc.). Puis, j’irai le voir pour l’avertir individuellement et j’essayerai de comprendre pourquoi il agit ainsi. Je lui laisserai ensuite quelques instants pour se replacer, et si cela ne fonctionne pas, je l’avertirai de cesser son comportement devant le groupe. S’il ne réagit pas, ma dernière intervention dans le niveau vert de la ruche sera de répéter le rappel et de lui proposer deux choix : revenir au bon comportement ou entrer dans la gradation des conséquences.


Si le comportement persiste, j’utiliserai des interventions limitées du niveau de la ruche bleu. Je demanderai à l’enfant de faire un petit retrait de la situation afin qu’il s’éloigne de la source qui le dérange (ex : changement de place, éloignement d’un autre élève ou d’un objet dérangeant, etc.) Si cela ne fonctionne pas, je lui demanderai de se retirer dans le coin réflexion de la classe et j’irai discuter avec lui plus en profondeur de la raison pour laquelle il agit ainsi. Ces interventions sont plus coûteuses puisqu’elles exigent que l’enfant se déplace.


Par la suite, si la situation ne se règle pas, j’aurai recours à des interventions importantes du niveau jaune de la ruche qui nécessite un recours à du matériel. L’élève aura un grand retrait de la situation, soit dans le corridor, dans une classe crèche, etc. Si l’enfant refuse, l’étape suivante est l’immense retrait chez le TES. Le retour pour ces interventions se fera par une discussion individuelle pour une situation qui est ponctuelle et l’enfant devra avertir lui-même ses parents au moyen d’une fiche de réflexion si c’est un comportement récidiviste. De plus, il devra faire la conséquence logique qu’il s’est donnée dans la fiche de réflexion. Pour un élève qui aurait un grand ou d’un immense retrait de façon répétée, je considère que le cas est différent puisque c’est un indicateur que le comportement n’est plus ponctuel mais qu’il s’étale dans le temps. Je commencerais par remplir une grille d’observation des comportements et par avertir les parents à l’aide d’un message écrit dans l’agenda. Puis, puisque la pression des pairs commence à être significative pour des élèves de deuxième cycle, je ferais un retour collectif en conseil de coopération ou avec la technique du banc. Si cette méthode n’est pas efficace, je ferais une rencontre avec l’enfant où je remplirais une fiche de suivi de la rencontre pour essayer d’entreprendre une démarche de résolution de problèmes. Ensuite, j’essaierais de faire en sorte que l’enfant gère lui-même son comportement en remplissant des auto-évaluations, en l’entraînant à des habiletés sociales et en lui proposant des comportement de remplacement. Cette intervention est pertinente puisqu’elle permet à l’enfant de prendre en charge son comportement et elle le responsabilise.[3] Notons que ce niveau est aussi le commencement des conséquences pour des situations de tolérance zéro comme le non-respect et la violence.

Si cela ne fonctionne toujours pas, je passerais maintenant aux interventions très importantes du niveau orange de la ruche. Ce niveau nécessite plus de temps car il inclut un suivit. Je remplirais un contrat de comportement avec l’élève où il est question de conséquences négatives si le comportement indésirable se présente. Ce moyen a pour objectif de faire participer l’élève et de le responsabiliser. Avant de faire le contrat, je discuterais avec la TES de l’école afin d’avoir de ses conseils. Puis, j’appellerais les parents afin de les inclure dans la démarche de résolution et pour les informer de la situation. Après avoir averti la direction, je demanderais aussi à la TES de venir rencontrer l’enfant et moi afin que nous puissions discuter du problème et trouver des solutions. Ensuite, je mettrais en place les outils suivants : système d’émulation individualisé et/ou une feuille de route.


En dernier recours, j’utiliserais une intervention extrême : j’élaborerais un plan d’intervention à l’aide de la TES, de la direction et des parents. C’est une intervention très coûteuse en temps et qui nécessite un suivit. Il est important de spécifier que très peu d’élèves auront besoin de se rendre à cette étape. En effet, seulement 1-7% des enfants ont des troubles de comportements chroniques et ont besoin d’une telle intervention.[4] La plupart des élèves ne dépasseront jamais le niveau des interventions importantes.


[1] Tiré d’Archambault et Chouinard p.247
[2] Tiré d'Archambault et Chouinard p.250
[3] Adapté d’Archambault et Chouinard p.250
[4] Tiré de http://teachingcommons.cdf.edu/education/_media/documents/supportingPositiveBehaviorDiscussion.doc


Archambault, Jean et Roch Chouinard. 2009. Vers une gestion éducative de la classe. 3e éd. Montréal : Gaëtan Morin Éditeur. 333 p.
Continuum of Behavioral Support. En ligne. <
http://teachingcommons.cdf.edu/education/_ media/documents/supportingPositiveBehaviorDiscussion.doc>. Consulté le 20 octobre 2009.
Langness, Teresa. 2004. Ma première classe: stratégies gagnantes pour les nouveaux enseignants. Chenelière Éducation. 223 p.

Nos petits oignons


Nos « mauvais» élèves (élèves réputés sans devenir) ne viennent jamais seuls à l'école. C’est un oignon qui entre dans la classe : quelques couches de chagrin, de peur, d’inquiétude, de rancœur, de colère, d’envies inassouvies, de renoncement furieux, accumulées sur fond de passé honteux, de présent menaçant, de futur condamné. Regardez, les voilà qui arrivent, leur corps en devenir et leur famille dans leur sac à dos. Le cours ne peut vraiment commencer qu’une fois le fardeau posé à terre et l’oignon épluché. Difficile d’expliquer cela, mais un seul regard suffit souvent, une parole bienveillante, un mot d’adulte confiant, clair et stable, pour dissoudre ces chagrins, alléger ces esprits, les installer dans un présent rigoureusement indicatif.

Naturellement, le bienfait est provisoire, l’oignon se recomposera à la sortie et sans doute faudra-t-il recommencer demain. Mais c’est cela, enseigner : c’est recommencer jusqu’à notre nécessaire disparition de professeur. Si nous échouons à installer nos élèves dans l’indicatif présent de notre cours, si notre savoir et le goût de son usage ne prennent pas sur ces garçons et sur ces filles, au sens botanique du verbe, leur existence tanguera sur les fondrières d’un manque infini. Bien sûr, nous n’aurons pas été les seuls à creuser ces galeries ou à ne pas avoir su les combler, mais ces femmes et ces hommes auront tout de même passé une ou plusieurs années de leur jeunesse, là, assis en face de nous. Et ce n’est pas rien, une année de scolarité fichue : c’est l’éternité dans un bocal.

Je trouve ce passage du livre Chagrins d’école de Daniel Penac très touchant (p.70). Cela nous montre l’importance de la relation entre l’enseignant et l’élève. L’auteur explique qu’on ne peut pas enseigner à nos petits oignons tant que nous ne les avons pas épluchés. Pour eux, ce n’est pas toujours évident de venir à l’école et d’être concentrés sur la matière. C’est donc très important pour les élèves en difficultés d’avoir des enseignants de cœur afin qu’ils puissent apprendre.

mardi 6 octobre 2009

Le stage hors Québec à l’UQAM, c’est quoi?

Cette expérience de stage, qui s’inscrit comme option au cadre du programme d’éducation préscolaire et d’enseignement primaire de troisième année, comporte un cours préparatoire (FPM 3509- automne 2009), la réalisation d’un stage a l’étranger (FPM 3510-hiver 2010), et un cours pour faire une synthèse et un retour sur le stage (FPM 3511-automne 2010).

Les objectifs de ce stage sont professionnels. En effet, cette expérience a pour but de prendre conscience d’une nouvelle culture et des valeurs de sa société d’accueil, d’apprendre sur les cultures et sur les pays d’accueil visités par les autres stagiaires, de comparer ses valeurs avec celles de son pays d’accueil, de se familiariser avec différents systèmes d’éducation, de développer une attitude d’ouverture, d’engagement et une éthique professionnelle empreinte de respect, de vivre un stage à l’étranger pour s’enrichir de nouvelles pratiques pédagogiques ou techniques de gestion de classe, de vivre dans une autre culture, de partager la culture québécoise et les différentes techniques relatives à l’enseignement avec les gens de la société d’accueil, et d’entreprendre une démarche réflexive pour porter un regard critique sur ses pratiques éducatives.

Ce stage a une durée de 60 jours de classe à l’étranger et aura lieu approximativement entre les dates suivantes : 9 mars au 9 juin 2010.

J'espère créer des ponts entre les cultures et partager des conceptions différentes de l'éducation.

Detination : Afrique


J’ai décidé de me diriger vers l’Afique pour faire mon stage hors Québec!


Destination? La ville de Ségou au Mali. J'enseignerai dans une école publique pour vivre la réalité des écoles de cette culture. Je suis convaincue que cette aventure sera positive et pertinente au point de vue professionnel. Je me fixe les objectifs suivants :

-développer des aptitudes en ce qui a trait à la différenciation pédagogique car dans une classe, certains enfants sauront très bien lire et d’autres pas du tout… gros défi!
-acquérir des stratégies de gestion de classe personnelles (alternatives aux châtiments physiques) et adaptées à une nouvelle réalité
-réaliser des situations d’apprentissages adaptées à ce nouveau système et au programme de là-bas
-coopérer avec un enseignant-associé ayant des pratiques pédagogiques différentes
-utiliser mon imagination et ma créativité afin de créer du matériel didactique en disposant de peu de ressources
-développer une démarche réflexive plus autonome et approfondie (car je serai éloignée du milieu québécois et d’un maître associé)
-donner le goût aux enfants de venir à l'école tous les jours
-ajouter un peu de ma couleur à ma nouvelle classe
-m’imprégner et vivre culture locale en vivant dans une famille d’accueil
-m’intégrer et m’impliquer dans mon milieu d’accueil
-faire découvrir et partager la culture québécoise aux gens de là-bas

lundi 5 octobre 2009

Ma motivation à faire un stage hors-Québec


Depuis mon jeune âge, je suis attirée par les autres pays et par leurs cultures. Ma curiosité et mon sens de l’aventure m’appelaient déjà à aller découvrir ces contrées lointaines. Depuis que j’ai entrepris mon premier périple, il y a de cela 5 ans, j’ai eu la chance d’explorer 6 pays d’Amérique et de faire des rencontres extraordinaires. Les voyages sont devenus une grande source d’épanouissement pour moi et une de mes passions. Dans les dernières années, hormis pour un stage humanitaire au Guatémala, mes expériences de voyage ont surtout été au niveau personnel. Hors, avec le stage international m'attire puisque j'aimerais exploiter un nouvel aspect de la vie à l’étranger. En effet, je suis bien consciente que le stage hors Québec va bien au-delà du voyage habituel. Pour moi, un nouvel objectif vient s’ajouter, soit d’acquérir des capacités professionnelles que je pourrai réinvestir dans ma carrière à mon retour.


L’excellente réputation des stages hors Québec de l’UQAM a été ma principale motivation à fréquenter cet établissement. Dès que j’ai connu l’existence d’une possibilité de stage à l’étranger, j’ai été intéressée par une telle opportunité. Pour moi, ce stage représente une chance de m’ouvrir à de différentes cultures et aux gens d’un autre pays. Je souhaite apprendre et m’enrichir de ces différences, autant au point de vue professionnel que personnel. Aussi, j’aime être face à de nouveaux défis, à de nouvelles situations ou à des imprévus. Cela m’aide à forger mon caractère et à développer ma spontanéité. De plus, la façon dont je réagis à ces situations m’aide à mieux me connaître. Je suis convaincue que le fait de développer ces aptitudes améliorera mes compétences dans le domaine de l’enseignement.


Malgré le fait que le stage représente un défi de taille, je me sens prête à le relever. Un stage hors Québec consiste en un défi en ce qui attrait aux capacités d’adaptation à une nouvelle culture et à des techniques d’enseignement différentes. Hors, je crois avoir les capacités pour m’acclimater à cela. En effet, je suis convaincue que les expériences que j’ai vécues en voyageant dans des pays pauvres et en vivant dans une famille maya très défavorisée au Guatémala ont su développer mes capacités d’adaptation. Au cours de ce dernier voyage, j’ai eu la chance de faire des animations scolaires dans des écoles de campagnes. Je suis tombée sous le charme des enfants de ces écoles, qui, malgré leur pauvreté, sont tellement enjoués et attachants. Je ne disposais que de très peu de matériel et j’ai dû utiliser mon imagination et mon sens de l’initiative. Toutes ces expériences m’ont ouvert l’esprit face aux différences et ont développé mon autonomie. Je suis responsable, généreuse, énergique et je suis certaine que je suis qualifiée pour vivre cette expérience.


Aussi, je suis convaincue que les compétences que je développerais dans ce stage pourraient m’être utiles dans ma future classe. J’apprendrais sûrement de nouvelles techniques d’enseignement et de nouvelles pédagogies que je pourrais appliquer en classe. Le stage m’aiderait probablement aussi à intégrer les enfants immigrants dans ma classe puisque je comprendrais mieux les différences entre les systèmes éducatifs. De plus, les qualités que je développerais me permettraient d’apporter plus à mes futurs élèves, autant au niveau pédagogique qu’au niveau personnel. Je pense que le fait de partager mes découvertes sur la nouvelle culture avec des élèves pourrait les sensibiliser aux différences, et favoriser leur ouverture afin qu’ils deviennent des citoyens plus responsable.


Pour finir, je suis une personne motivée, je possède une certaine expérience à l’étranger, et j’ai plusieurs qualités qui pourraient m’aider à me surpasser dans ce défi. Je suis convaincue que je pourrais développer plusieurs aptitudes professionnelles qui me rendraient plus efficace et intéressante dans la profession d’enseignante.

jeudi 1 octobre 2009

Les orthographes approchées et les volcans























Les orthographes approchées sont une bonne approche pour apprendre aux enfants du préscolaire à écrire. C'est une démarche qui favorise un apprentissage personnel et de découverte. On donne droit à l'enfant à l'erreur.



J'ai expérimenté cette méthode avec ma classe de stage du préscolaire lorsque j'ai parlé des volcans.


J'ai ensuite fabriqué un vrai volcan avec les élèves en suivant les étapes de la démarche scientifique. Les élèves étaient impressionnés! On parle de la croute terrestre, du manteau, du noyau et bien sur de l'explosion!

Avant de faire l'expérience, on va voir de vrais volcans sur you tube.


C'est l'heure de l'explosion!

Les allumeurs de réverbères

La motivation est un concept flou qui peut être difficile à définir car on ne peut pas la voir, seulement constater ses effets. Je serais portée à la comparer à de l'énergie potentielle qui se transforme, dans les bonnes conditions, en énergie cinétique. Elle permet d'enclencher les actions et les apprentissages, à surmonter les difficultés, à porter à terme nos projets, ... Mais, je suis portée à croire que c'est encore plus que cela. En effet, je crois que c'est une attitude positive que doivent instaurer les enseignants dans leur classe qui permet notamment d'engager les élèves dans des situations, de favoriser leur apprentissage (par exemple par la persévérance) et de leur donner le plaisir d'apprendre et d'aller à l'école!

J'ai trouvé l'article ci-dessous très intéressant! On dénigre parfois les enseignants, mais je suis d'accord avec M. Laporte, ils sont des allumeurs de réverbères. Ils doivent être intéressant et motiver les enfants car si les enfants aiment leur enseignant, ils vont souvent aimer apprendre et aimer l'école.

Si les profs pouvaient...
19 septembre 2009
Stéphane LaporteLa Presse

C'est en septembre que ça se décide. Parfois même dès le premier cours. La cloche sonne. Trente élèves s'assoient à leur pupitre. Soixante paires d'yeux fixent la porte de la classe. Impatients de savoir de quoi a l'air le prof. Parfois sa réputation le précède et elle entre en premier. Les jeunes ont déjà peur. Les plus vieux leur ont dit qu'ils allaient passer par là. Ça peut aussi être le contraire. Les jeunes sont déjà turbulents. Baveux. Les plus vieux leur ont dit que c'était un mou.

Le professeur arrive, les élèves l'analysent. Ils le scannent de la tête aux pieds. Sa démarche, son habillement, ses cheveux, son poil aux oreilles, son manucure, ses mèches, son parfum, son accent, ses tics. Ils n'ont que ça à faire. Le regarder. Durant toute la période. Alors ils le font. Quand le premier cours est terminé, leur idée est faite. Ils vont aimer ou pas le français, les mathématiques, la chimie, la biologie, la géographie ou l'éducation physique selon qu'ils aiment ou n'aiment pas M. Proulx, Mme Boily, M.Dutil ou Mme Bernier.

Je me demande à quel point les profs sont conscients que l'école c'est eux. Ce sont eux les stars. Ils sont les Guy A. Lepage, Julie Snyder, Marc Labrèche, Louis-José Houde de leur matière. Ce sont eux qui l'animent. Ce sont eux qui y donnent vie. Qui rendent ça intéressant ou ennuyant. Qui partagent leur passion. Si le prof est sur le pilote automatique, le cours va crasher, c'est sûr. Mais si le prof fait de la haute voltige à la Luchini, en récitant des vers ou en déclamant ses dictées, les élèves seront au septième ciel. Bien sûr, personne n'est condamné à être génial. Les profs sont comme les sportifs, les politiciens, les plombiers, les chroniqueurs, ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont.

Mais on ne devient pas cuisinier si on n'aime pas manger. Alors on ne devient pas professeur si on n'aime pas enseigner. Si on n'aime pas donner un cours. Donner une représentation. Pas besoin que le cours de physique devienne un spectacle du Cirque du Soleil, il faut juste que les élèves sentent que leur maître trippe sur la matière. Ça prend de l'entrain. De l'enthousiasme.

Combien d'heures j'ai passé à dessiner des bonshommes dans mon cahier parce que le prof lisait ses notes sans lever les yeux. Monotone. Fatigué. Résigné. Le courant ne passait pas parce que le prof était en panne. D'inspiration. Il n'y a qu'une seule façon d'apprendre, c'est en aimant. Si on ne fait pas aimer aux élèves ce qu'on leur demande de retenir, ils ne s'en souviendront jamais. L'indifférence n'a pas de mémoire.

Si j'aime autant écrire, c'est beaucoup à cause de Mme Lamoureux au primaire, M. Saint-Germain au secondaire et de M. Parent au cégep. Des profs qui l'avaient. Ce n'était pas des bouffons. Oh que non. Mais leur vocation était sincère et bien visible. Car c'est de cela que l'on parle. Tenir assis sur des sièges une trentaine de ti-culs pendant toute une journée, faut le faire. Même les parents ont de la misère à captiver leurs enfants durant un week-end. Imaginez durant une semaine, des étrangers se relayent pour essayer de transmettre connaissances, culture et savoir-vivre à un auditoire qui ne rêve qu'aux vacances de Noël. Faut le faire.

Et il n'y a qu'une seule façon de le faire. Pour intéresser, il faut être intéressant. Bien sûr, il y aura toujours des cancres qui resteront insensibles à un cours d'anglais même si c'était Angelina Jolie ou Brad Pitt (c'est selon) qui l'enseignait. Mais la grande majorité des élèves ne demandent pas mieux que d'embarquer. Encore faut-il que le monsieur ou la dame en avant veuille les mener plus loin que la fin du cours. Plus loin que la charge de travail imposée.
Le Québec est le royaume du décrochage. C'est peut-être parce que les jeunes ne sont jamais accrochés. C'est plate, mais c'est aux adultes de le faire. Les médecins ont la responsabilité de guérir les patients. Les profs ont le devoir d'intéresser les élèves. C'est bête de même. C'est beau de même.

C'est sûrement la plus noble des tâches. Permettre à un individu de grandir. Dans tous les sens du terme.

Si c'est le devoir des profs de stimuler leurs élèves, c'est le devoir de la société de stimuler les professeurs. En valorisant leur tâche. En structurant les écoles autour de leur talent. En leur permettant d'être imaginatifs.

Un professeur peut changer la vie de quelqu'un. Peu de gens ont ce pouvoir. Il peut être un allumeur de réverbères. Comme il peut être un éteignoir.
C'est en aidant les professeurs à être meilleurs que les élèves le seront. C'est la seule réforme possible.


L'école, qu'elle s'appelle l'école Champlain, l'école Élan ou l'école Sainte-Jeanne-D'arc, c'est l'école Pierre Dubois, c'est l'école Mlle Provencher, c'est l'école Virginie. C'est l'école des professeurs.
Quelqu'un devrait l'apprendre aux directeurs de commissions scolaires et aux sous-ministres.

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/stephane-laporte/200909/19/01-903470-si-les-profs-pouvaient.php

Mes valeurs de référence

Dans la section suivante, la composante sur mes valeurs de référence sera développée. Je crois qu'il est très important pour un enseignant de connaître ses valeurs de référence afin de faire des interventions qui s'inscrivent dans sa ligne de pensée.

La coopération


Pour moi, une classe doit être à l’image de la société et une valeur qui est essentielle pour le bon fonctionnement de celle-ci est la coopération. Je crois qu’il est essentiel que les élèves mettent leurs forces en commun pour atteindre l’objectif commun d’une classe : apprendre. De plus, cette valeur inclut pour moi la communication et je crois que la discussion est nécessaire pour partager les idées, régler les conflits, socialiser, mettre en commun des idées, améliorer les relations interpersonnelles, etc.

Dans ma classe, vous verrez cette valeur...

-Présence et utilisation hebdomadaire d’un conseil de coopération dans la classe (J'en ai instauré un lors de mon stage 1 et j'ai vu une grande différence dans le comportement des enfants)
-Travail d’équipe ou en projet (Ma classe et moi avons fait un grand projet sur les pays du monde lors de mon stage 1)

-Jig saw ou équipes d’experts
-Tutorat par les pairs
-Organisation d’activités d’implication sociale dans la communauté ou dans l’école
-Les élèves ayant plus de facilité aident les plus faibles
-Partage des idées et des forces
-Valorisation des forces de chacun et des différences
-L’enseignant fait des activités pour favoriser la cohésion, la connaissance des autres, etc.


Le respect


Je crois que le respect est la base de toutes les relations interpersonnelles. Pour qu’un enfant se sente bien dans la classe et puisse apprendre, il est primordial qu’un enfant soit respecté. Il faut aussi qu’il se respecte lui-même malgré ses différences pour développer son estime de soi. De plus, il faut que les enfants aient une conscience environnementale parce que c’est notre milieu de vie commun.

Dans ma classe, vous verrez cette valeur...

-Les élèves et l’enseignant sont polis
- Non-violence (physique)
-Les élèves font attention au matériel
-Le groupe-classe fait du recyclage
-Intervention systématique de l’enseignant si un enfant se moque d’un autre
-Système de gestion de conflit (En stage 2, j'ai fait vers le pacifique et ce fût pour moi un coup de coeur!)
-Acceptation et valorisation des différences (J'ai fait un projet sur les différences dans mon premier stage)
- Causeries sur le respect

L’engagement

Le groupe classe doit être curieux, motivé et engagé dans ses apprentissages. L’enseignant et les élèves doivent dépasser leurs limites pour être fiers d’eux-mêmes. De plus, ils doivent surmonter les obstacles et trouver des solutions pour atteindre leurs objectifs.

Dans ma classe, vous verrez cette valeur...

-Gestion de classe participative --> les élèves ont des choix
-L’enseignant encourage l’investissement personnel et les efforts
-Les élèves et l’enseignante se donnent des défis
-Le groupe-classe s’auto-évalue
- Les élèves participent en classe (ils sont attentifs et posent des questions)
-Discussion pour l’importance d’apprendre

Cohérence et constance

L’enseignant et les élèves agissent selon qui ils sont dans toutes les situations. L’enseignant adopte les mêmes règles avec tous les enfants, il est juste.

Dans ma classe, vous verrez cette valeur...

-Les élèves ont les mêmes droits
-Les conséquences graduées positives et négatives sont établies et sont respectées
-L’enseignant traite tous les enfants également
-L’enseignant identifie ses attentes

Apprendre à lire, c'est ardu!





Essayer de lire ce texte... Croyez-le ou non, c'est du français écrit dans un code différent...

Comprenez-vous mieux les enfants qui apprennent à lire? Est-il normal que certains y arrivent moins facilement? Pour ceux qui comprennent moins vite, c'est frustrant n'est-ce pas?
Apprenons à nous mettre davantage dans les chaussures de nos élèves!


mardi 15 septembre 2009

Ma métaphore d'une gestion de classe efficace

Un groupe-classe est un environnement très complexe qui possède plusieurs caractéristiques qu’un enseignant ne peut pas toujours contrôler. Celles-ci sont constamment en changement et doivent déterminent la gestion de classe d’un enseignant[1]. La mise en place d’une bonne gestion de classe est primordiale dans un groupe-classe pour faire progresser l’élève dans les différentes sphères de l’éducation.

Premièrement, il est essentiel que je définisse ce qu'est la gestion de classe pour moi. Je perçois la gestion de classe comme étant l’ensemble des pratiques éducatives séquentielles que les professionnels de l’enseignement d’une équipe-école mettent en place et développent avec leur groupe-classe (en se basant sur leurs particularités) afin d’établir, de maintenir et au besoin de restaurer dans la classe des conditions propices pour soutenir et guider les élèves dans le développement des compétences, dans leur progression et leur engagement dans leurs apprentissages, et dans leur épanouissement dans un milieu social harmonieux et sécuritaire[2].

Dans cet ordre d’idée, je comparerais la dynamique d’une classe à un essaim d’abeilles. Pour moi, cette image représente les rôles des différents acteurs et le climat que j’aimerais instaurer dans un groupe classe.

Premièrement, je trouve qu’un essaim symbolise un groupe d’insectes qui sont interdépendants les uns des autres et qui ont besoin de collaborer et de coopérer ensemble pour atteindre leur objectif : produire du miel. Chaque abeille a son rôle et donc ses forces et ses faiblesses. D’après moi, un groupe classe devrait fonctionner de la même façon puisque je demanderais aux enfants de s’entraider en partageant leurs forces respectives pour accéder à la connaissance et pour développer des compétences. L’enseignant doit bien connaître ses élèves afin de miser sur les forces de chacun pour enrichir le groupe.

En ce qui concerne les rôles des abeilles, elles ont des tâches adaptées à leurs différences et doivent être vues comme des êtres à part entière dans le groupe. Aussi, chacune doit être utile à la ruche et travailler fort pour participer aux tâches. C’est la même chose dans une classe, certains élèves ont des facilités scolaires et d’autres moins. Un enseignant doit tenir compte de cela et mettre davantage d’importance sur les efforts, l’engagement, la participation, et la progression des apprentissages et du développement. Pour ce qui est du rôle de la reine des abeilles, elle assure la cohésion et le bon fonctionnement de la colonie dans la ruche. Ayant un profil dominant de gestion de classe centré sur des préoccupations relatives au système social[1], je pense que c’est aussi une des fonctions principales qu’un enseignant doit avoir dans une classe. L’harmonie, le respect et les relations positives entre les élèves et l’équipe-école sont pour moi à la base de la gestion de classe.

Ensuite, les abeilles sont des insectes sociaux donc la communication est très importante dans une colonie. Elle est un facteur de cohésion et de coordination des actions de l’essaim, notamment pour trouver de la nourriture. Pour moi, cet aspect dominera ma gestion de classe car je suis d’avis qu’il faut faire participer les élèves aux différentes composantes de la gestions de classe comme l’élaboration des règles de vie et des conséquences positives et négatives de celles-ci pour leur apprentissage. De plus, je pense que la communication est primordiale pour résoudre des conflits et instaurer un climat harmonieux et de confiance. J’utiliserai un outil de communication comme un système de coopération dans ma future classe.

Finalement, la phrase suivante illustre bien pour moi la gestion de classe : « une colonie sans reine est condamnée à disparaître; cependant, une reine seule ne peut rien [2] » car elle montre que les enfants ont besoin d’être soutenus et guidés dans leurs apprentissages mais qu’ils doivent être engagés, autonomes et responsables pour accéder à la connaissance.

[1] Idée tirée d’Archambault et Chouinard 2009, p.22
[2] Définition adaptée d’Archambault et Chouinard 2009, p.15
[3] Wikipédia, les abeilles

Faire vivre des réussites aux enfants, la clé pour le succès!




Grâce aux avancées de la médecine, nous connaissons de plus en plus le fonctionnement du cerveau. Les scientifiques sont maintenant capables d’expliquer la mise en mémoire des connaissances et les réactions chimiques qui s’y produisent.


Vous avez sûrement déjà éprouvé de la fierté en faisant un nouvel apprentissage, en réussissant un défi ou en réalisant une tâche scolaire. Or, de récentes recherches scientifiques ont montré que dans des situations comme celles-ci, le cerveau produit une substance nommée la dopamine, comme s’il se récompensait lui-même de ce succès. Cette hormone a pour effet de créer un sentiment de bien-être chez la personne. Cela enclenche souvent un engrenage chez les élèves car ils désirent retrouver cette sensation et ils deviennent plus engagés dans leurs apprentissages.


Je crois qu’il est important que tous les enfants vivent des réussites. Pour cela, il est important en tant qu’enseignant d’avoir une approche pédagogique différenciée pour que les défis soient adaptés à chaque élève, car les enfants qui ne vivent pas de réussites n’éprouveront jamais un sentiment de fierté et de bien-être face aux tâches scolaires et se démotiveront.



Marie Nadeau et Carole Fisher, 2009

Quel est le type d'élève «idéal»

Premièrement, je crois que les élèves « idéals » n’existent pas. Il faut accueillir les élèves avec leur bagage et leur histoire et les faire progresser plus loin. Le vécu des élèves est quelque chose que l’enseignant ne peut pas changer et les situations auxquelles certains enfants ont été confrontés font parfois en sorte qu’ils ne seront jamais « idéals ». Faudrait-il les catégoriser dans une classe « non-idéale » pour ces raisons? Je ne crois pas.

Je pense que c’est le rôle de l’enseignant de faire en sorte que tous les enfants aient des comportements qui sont pour moi idéals, c'est-à-dire être intéressé, curieux et engagé dans les apprentissages. En effet, la motivation est un phénomène propre à l’individu, mais de nombreux facteurs l’influencent dont les facteurs liés à l’école et à l’enseignant (Viau, 1999). Il est donc de la responsabilité de l’enseignant de motiver l’élève au travers des activités qu’il lui propose pour lui faire vivre des réussite et de faire en sorte que les enfants soient bien dans la classe.

Ne définissons pas ce qu’est un élève idéal, parce que ce qui est beau, c’est la différence entre tous les enfants et ce qu’ils peuvent apporter de diversité dans la classe.


Mon bilan de stage au préscolaire




Mon stage s’est déroulé dans une classe de maternelle à l’école Saint-Pierre Claver qui est située sur le Plateau Mont-Royal dans un quartier favorisé. Le deuxième stage de formation avait comme objectif : «la construction de repères pédagogiques et culturels au préscolaire». Ce dernier avait comme but de développer plusieurs compétences, notamment au niveau de la planification. Dans ce bilan, j’expliquerai comment ce stage au préscolaire m’a aidé à développé sept des treize compétences professionnelles.

Dans ce deuxième stage, j’ai beaucoup observé mon enseignante associée (Geneviève) dans les premiers jours afin de pouvoir m’engager dans une démarche de développement professionnel (compétence 11). Je lui posé plusieurs questions en ce qui concerne les raisons d’être de ces interventions, de ces méthodes, etc. Lorsque j’ai animé mes premières séances d’apprentissage, Geneviève a pu m’observer à son tour. Elle m’a énormément aidé en me conseillant sur mes interventions et en me donnant des suggestions. J’ai vu cela comme une grande richesse et j’ai mis en pratique les divers moyens recommandés. J’ai beaucoup tenu compte des ajustements qui m’ont été suggérés par Geneviève, ce qui m’a permis de m’améliorer à différents niveaux, notamment pour la gestion de classe. Souvent, je demandais à Geneviève la raison d’être des différents conseils afin de mieux pouvoir les assimiler et les interpréter ainsi que pour agir de façon critique (compétence 1). Ma curiosité m’a permis d’intégrer les conseils et a facilité le réinvestissement des suggestions dans mon enseignement. Aussi, j’ai pu prendre plus d’initiatives qui allaient dans le même sens. En plus de cette rétroaction, j’ai réfléchi sur mes interventions en m’autoévaluant oralement et par écrit dans mon journal de bord. Cela m’a permis d’approfondir plusieurs aspects. De plus, j’ai pu assister à plusieurs échanges entre différents professionnels du milieu. Par exemple, j’ai assisté à une rencontre cycle de partage d’informations concernant un perfectionnement. Cela m’a fait réalisé l’importance et la richesse de partager ses connaissances, son matériel, ses idées, etc. dans le cadre de notre profession.

Aussi, j’ai acquis plusieurs aptitudes au niveau de la conception de situations d’apprentissage (compétence 3). J’ai développé plusieurs activités qui touchaient aux diverses compétences du préscolaire. J’ai su exploiter ma créativité afin de créer des séances d’apprentissages originales et intéressantes pour les enfants. J’ai réalisé l’importance d’intégrer l’aspect ludique dans ces activités pour que les enfants développent les habiletés visées dans un contexte de jeu. De plus, ma créativité m’a permis de concevoir des séquences d’apprentissages très variées pour garder l’intérêt des enfants. Je me suis vraiment amusée à exploiter le monde imaginaire des enfants de cinq ans. Tout en gardant en tête les objectifs d’un professionnel, je suis entrée dans leur monde afin de pouvoir leur apprendre des choses plus facilement en partant de ce qu’ils étaient. Dans les deux derniers mois, j’ai réalisé l’importance de la planification. En effet, il est important pour un enseignant d’être bien préparé et d’avoir en tête ses objectifs afin de pouvoir se concentrer entièrement sur les enfants dans l’étape de la réalisation. Cela permet d’avoir une meilleure gestion de classe et d’atteindre plus facilement les buts de la leçon. De plus, j’ai réalisé l’importance des supports visuels pour les enfants de maternelle et j’ai créé du matériel afin de faciliter leurs apprentissages. Les diverses compétences que j’ai acquises sont dorénavant une grande force que je pourrai réinvestir dans mes futures expériences tout en continuant de les enrichir.

Une autre de mes forces s’inscrit dans la compétence 4 qui est de piloter des situations d’enseignement d’apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation. Selon moi, cette compétence est la plus importante car c’est celle-ci qui donnera le goût aux enfants d’apprendre et, comme le disais mon enseignante associée, l’objectif #1 en enseignement doit être de donner le goût aux élèves de se lever chaque matin pour aller à l’école! Dans toutes les leçons planifiées, j’ai accordé une attention particulière aux trois temps d’apprentissage, soit l’amorce, le déroulement et l’objectivation. Au fil du temps, j’ai remarqué que l’amorce était très importante. En effet, ce temps d’apprentissage est la période idéale pour faire preuve d’originalité et pour piquer la curiosité des enfants. J’ai remarqué qu’en faisant cela, les élèves s’engagent davantage dans leur travail et sont plus enthousiastes à réaliser la tâche. Selon moi, c’est la partie la plus importante de l’activité pour que la classe s’implique plus dans la situation d’apprentissage. Ayant une passion pour la littérature jeunesse, j’ai utilisé à quelques reprises des livres pour introduire une leçon. Cela a très bien fonctionné. Aussi, j’ai accordé une attention particulière à l’objectivation. Je crois que cette partie est essentielle pour consolider les apprentissages des enfants. J’ai remarqué que le fait de faire un retour sur les notions importantes faisait une grande différence pour les enfants ayant davantage de difficulté au niveau scolaire. Cependant, cette étape doit dépasser le stade des questions : « Qu’as-tu aimé le plus? », et « Qu’as-tu moins aimé? » pour être efficace. D’après moi, l’enseignant doit aussi demander aux élèves de résumer leur démarche, de nommer les difficultés rencontrées, de donner des solutions à ces problèmes, de donner des trucs pour une prochaine fois, de résumer les apprentissages, etc.

J’ai beaucoup observé Geneviève en ce qui a trait aux conditions qu’elle mettait en place pour favoriser le travail et l’écoute chez les élèves. J’ai mis en place plusieurs techniques afin d’instaurer un climat calme et silencieux avant de prendre la parole dans le groupe. Avec l’emploi de ces nouvelles méthodes, j’ai remarqué une grande différence au niveau de la qualité des travaux remis par les élèves, de leur application au travail, etc. Aussi, il y avait beaucoup moins de conflits et donc de gestion de classe à faire.


Je me suis aussi intéressée au travail en coopération. Cette façon de fonctionner m’intéresse beaucoup puisque qu’elle est, en quelque sorte, le reflet de la société. Hors, il est essentiel que les enfants apprennent à socialiser et à travailler ensemble. J’ai donc réalisé plusieurs situations d’apprentissage coopératives qui ont été des succès. Je trouve que le fait de diviser les tâches et de responsabiliser les enfants les valorisent, rend le travail plus efficace et diminue l’apparition de comportements perturbateurs des élèves en difficultés de comportement.

Mes plus grandes difficultés au début du stage s’inscrivaient dans la compétence 6 qui est de planifier, d’organiser et de superviser le mode de fonctionnement du groupe-classe en vue de favoriser l’apprentissage et la socialisation des élèves. Au début, j’avais plus de difficulté avec les temps de transition, car je ne donnais pas des consignes assez claires et séquentielles pour des enfants de maternelle. Aussi, je n’attendais pas assez que les élèves soient calmes et silencieux avant de prendre la parole. Cependant, j’ai développé plusieurs trucs comme compter, fermer les lumières, faire un rythme que les enfants doivent répéter, etc. De plus, j’avais de la difficulté à évaluer le niveau d’attention des élèves. J’ai appris à me centrer davantage sur eux que sur la leçon que je voulais donner. J’ai utilisé des moyens pour retrouver leur attention comme : changer d’espace physique pour faire bouger le groupe, faire chanter et danser les élèves, etc. J’ai remarqué que ces techniques étaient très efficaces pour les enfants en difficultés de comportement puisqu’ils ont besoin de bouger. Parfois, arrêter une minute dans une situation d’apprentissage peut sauver beaucoup de temps qui serait utilisé en gestion de classe. Je suis fière de moi puisque j’ai eu une grande amélioration en enseignant dans ma prise en charge et je me sens maintenant très à l’aise de gérer un groupe de maternelle. Geneviève m’avait dit que la gestion de classe était la base puisqu’il ne servait à rien de planifier des activités si cet aspect n’était pas présent car la plus belle leçon serait un désastre dans une classe indisciplinée. Je suis vraiment d’accord avec cela car j’ai remarqué une grande différence dans la qualité des travaux ou des apprentissages faits par les élèves lorsque je gérais mieux la classe.

Ce stage a aussi contribué à me faire réaliser l’importance d’agir de façon éthique et responsable dans l’exercice des fonctions d’enseignant (compétence 12). Dès le début du stage, j’ai cru important de demander tous les documents relatifs au code de vie de l’école. Je crois qu’il est primordial qu’un enseignant applique les mêmes règles que les élèves afin de montrer l’exemple. De plus, plus que dans tout autre domaine, les enseignants doivent être ponctuels et disponible pour les élèves, car nous avons une responsabilité envers eux et envers leur avenir. Aussi, dans la classe où j’enseignais, il y avait deux élèves qui avaient des difficultés de comportement et qui avaient des plans d’intervention. J’ai assisté à des rencontres avec leurs parents où il a été question de certains problèmes familiaux et des antécédents des enfants. J’ai pris conscience de l’importance d’assurer la confidentialité de certains renseignements et de respecter les différences et les décisions de tous les intervenants et des parents. Je crois que le rôle d’un enseignant est de soutenir la famille dans le parcours scolaire de leur enfant et non de porter un jugement sur elle. Il est important qu’un grand niveau de respect soit présent entre la famille et l’école.

Finalement, j’ai continué à développer mes compétences de communication à l’oral et à l’écrit dans les divers contextes reliés à l’enseignement (compétence 2). J’ai toujours trouvé qu’il était primordial pour un enseignant de s’exprimer correctement dans toutes les situations relatives à la profession. Nous sommes des modèles pour les enfants et nous sommes responsables de leur montrer le bon exemple en ce qui a trait à la langue française. Au début du stage, j’ai beaucoup observé la façon dont Geneviève corrigeait les erreurs des enfants à l’oral. Je me suis d’abord questionné sur cela. Est-ce que cela aiderait les élèves ou, au contraire, cela les gênerait et les pousserait à moins s’exprimer devant le groupe? Après réflexion, j’ai conclu que c’était nécessaire pour que les enfants apprennent à bien s’exprimer et j’ai observé que cela ne semblait pas gêner les enfants. Je me suis donc mise à corriger leurs erreurs à l’oral et à l’écrit. De plus, j’ai utilisé un dictionnaire à quelques reprises afin de montrer aux enfants l’utilité de cet outil et pour leur montrer l’importance de bien s’exprimer. Au cours des dernières semaines, j’ai eu à communiquer oralement ou à l’écrit avec divers intervenants et avec les parents des élèves. J’ai toujours fait très attention au contenu de ces communications afin qu’elles soient exemptes de fautes. Je crois que cela est primordial pour l’image que les enseignants projettent dans la société.

Pour conclure, je termine ce stage très satisfaite des progrès et des apprentissages que j’ai faits. Je me suis beaucoup impliquée, autant à l’extérieur de l’école dans la planification, dans la conception de situations d’apprentissages, et dans l’analyse réflexive, qu’à l’intérieur de l’école avec les différents professionnels et avec les enfants pour développer les compétences professionnelles dont il a été question plus haut. J’ai eu une très belle expérience et je suis impatiente de retourner en stage pour enrichir mes connaissances. Dans ce prochain stage, je désire continuer de travailler sur la gestion de classe afin de développer davantage de trucs. Comme le disais Geneviève, la pratique est la clé de la réussite!


« Les choses qu’il faut apprendre pour les faire,
c’est en les faisant que nous les apprenons. »
Aristote (philosophe Grec)

samedi 12 septembre 2009

Mon stage de deuxième année à la maternelle

Chers visiteurs, je vous invite à visiter le blog que j'ai réalisé lors de mon stage à la maternelle en 2009. Bonne visite!

http://stagematernelle2009.blogspot.com/