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dimanche 19 octobre 2008

Les droits du lecteur


Je suis une amoureuse inconditionnelle de la littérature jeunesse. Quand j'étais petite, mes parents et mes grands-parents me lisaient au moins une histoire par jour. Encore aujourd'hui, j'adore les livres. Je m'efforcerai de transmettre cette passion aux élèves de ma classe. Je pense que de développer chez les enfants le goût de la lecture est un des plus beaux cadeaux que nous ne puissions pas leur faire en tant qu'enseignant ou que parent.

Cette affiche se retrouvera dans ma classe à coup sûr! Les droits du lecteur proviennent du livre Comme un roman de Daniel Pennac. La fabuleuse affiche a été réalisée par l'illustrateur et auteur jeunesse Quentin Blake.


1-Le droit de ne pas lire


2-Le droit de sauter des pages


3-Le droit de ne pas finir un livre


4-Le droit de relire


5-Le droit de lire n'importe quoi


6-Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)


7-Le droit de lire n'importe où


8-Le droit de grapiller


9-Le droit de lire à haute voix


10-Le droit de nous taire


vendredi 17 octobre 2008

À quoi sert l'école?

À quoi sert l'école? Voilà une grande question sur laquelle se sont penchés Marie-France et ses invités le 2 octobre 2008 dernier dans l'émission télévisée Bazoo.tv. La journaliste au quotidien La Presse Katia Gagnon, ainsi que des chroniqueurs, dont faisait partie Christian Dufour, ont émis leur opinion sur le sujet. Voici un extrait de cette discussion qui m'a fait réfléchir en tant que future enseignante.



-Katia Gagnon: Une des missions des écoles est de donner aux enfants le goût d’apprendre. Il faut apprendre aux enfants à vivre ensemble.


-Christian Dufour: (...) Ce qu’il manque, c’est le contenu. (..) J’entendais Katia dire que le défi, c’était d’apprendre aux jeunes le goût d’apprendre et aussi d’apprendre à vivre. Mais moi, il me semble que l’école, c’est d’apprendre des choses et non de leur donner le goût d’apprendre. Moi je pense que ce qu’il manque c’est des professeurs qui apprennent des choses à des élèves. On placote d’un tas d’affaires : il faut les aimer, les aider, les encourager tout ça… (..) Mais, la transmission brute, ancienne, classique des connaissances, il me semble qu’il y a un vrai problème la dedans.(...)Moi, je suis revenu à des méthodes un peu plus classiques et je me dis que si la matière entre, s’il faut gaver, gavons. L’important c’est qu’il y ait de la matière, qu’ils apprennent quelque chose.


Pour ma part, je suis complètement d'accord avec Katia Gagnon. L'école doit être un véritable milieu de vie qui favorise la responsabilisation et la vie en collectivité. Elle doit être un environnement où les enfants veulent découvrir des connaissances. Je pense qu'on ne doit pas être nostalgique du passé car le système scolaire a beaucoup évolué pour le mieux. Pour contrer le problème du décrochage scolaire et pour stimuler les enfants à acquérir des connaissances, les enseignants se doivent de rendre les apprentissages signignificaifs pour les enfants et d'adopter une démarche favorisant la découverte. De plus, ils doivent mettre l'enfant au coeur de toutes les décisions pour encourager son développement socio-affectif. Cela peut se faire, entre-autre, par une l'utilisation d'une approche coopérative en classe.


Pour ce qui est des commentaires de M. Dufour, je crois que le fait de gaver les enfants de connaissances pour favoriser les apprentissages est une méthode qui fonctionnerait avec une minorité d'enfant. En effet, je suis convaincue que le phénomène du décrochage scolaire en serait augmenté de façon exponentielle! Je suis d'accord que nous nous devons de transmettre des savoirs aux élèves, mais de façon à ce qu'ils restent encrés en eux, car les connaissances ingurgitées par gavage sont presque toujours évacuées instantanément.



Voir la discussion à l'adresse:http://www.bazzo.tv/emission.aspx?id=9

dimanche 12 octobre 2008

Un stage humanitaire qui change une vie!

En 2004, au début de mon cégep, je me suis impliquée dans une grande aventure. En effet, j'ai décidé de m'engager dans le club Nord-Sud, un organisme à but non lucratif qui organise des stages de coopération internationale au Guatémala. Pendant deux ans, bénévolat, cours d'espagnol, cours de préparation sur l'histoire et la culture du pays, campagnes de financement et camps de pastorale se sont succédé. Enfin, en mai 2006, je m'envolais vers l'inconnu, prête pour une nouvelle expérience!



Au cours de celle-ci, j'ai eu la chance de passer quelques temps dans une garderie du quartier le plus défavorisé de la capitale du pays. Aussi, nous avons visité un orphelinat qui éduquait des jeunes garçons recueillis dans la rue. De plus, j'ai pu expérimenter la vie de là-bas en vivant dans deux familles différentes.



Cependant, ce qui m'a davantage marqué sont les expériences incroyables que j'ai vécues dans des classes de primaire de là-bas. Cela a réveillé en moi la passion professionnelle. Dorénavant, j'étais convaincue que je désirais travailler avec des enfants. Nous leur avons fait vivre plusieurs activités qu'ils ont grandement appréciées. L'objectif principal de celles-ci était de leur faire découvrir le Québec. Nous comparions par la suite certains aspects de la vie au Guatémala et la vie au Canada.



Ces jeunes devaient, dans certains cas, marcher plus de deux heures dans les montagnes pour se rendre à l'école. Ils étaient réunis dans deux classes, soit de la première à la troisième année et de la quatrième à la sixième année. Les plus vieux travaillaient de façon autonome avec le peu de manuels scolaires qu'ils avaient car il y avait seulement un enseignant pour l'école. En allant dans cette école, j'étais convaincue que je pourrais apprendre de nombreuses choses à ces élèves et que j'allais beaucoup les aider. Mais, à ma grande surprise, c'est plutôt le contraire qui s'est produit. Par leur fierté par rapport à leur réussite scolaire et leur joie de fréquenter l'école, ces enfants m'ont fait comprendre l'importance de l'éducation pour une société. Ils m'ont montré des valeurs d'autonomie, de reconnaissance, de générosité, etc.

Au cours de mon stage de première année qui était en cinquième année dans une école défavorisée et multiculturelle de Pointe St-Charles, j'ai fait vivre aux enfants un voyage au Guatémala. À l'aide d'une présentation power point pleine de photos et de témoignages ainsi qu'avec des objets que j'avais rapportés de là-bas, je leur ai présenté plusieurs aspects du pays. Je leur ai parlé des différences qui existaient entre eux et les enfants de cette école. Nous avons discuté de leur vision de l'éducation et de celle de ces Guatémaltèques. J'ai tenté de les sensibiliser à leur chance de pouvoir évoluer dans un système d'éducation comme le nôtre. Certains ont dit qu'ils ne verraient plus l'école de la même manière...

Je crois que le fait de parler des différences et des ressemblances entre les enfants de différents milieux culturels peut donner des valeurs de tolérance, de respect qui favorisent un vivre-ensemble. Cela prépare les élèves à cohabiter harmonieusement dans notre société pluraliste. Je suis convaicue que cela a un impact positif sur la diminution de la discrimination entre les enfants.

Les T.C.C., ou les enfants Trop Chambranlés dans le Coeur




Les élèves T.T.C. ont souvent un lourd baguage qu'ils trainent avec eux. Nous devons les accepter comme ils sont et essayer de les comprendre pour mieux les aider.

Le regard de l'enseignant sur un élève en difficulté

Au cours de mon premier stage, qui était en milieu défavorisé, j'ai travaillé avec plusieurs enfants ayant des difficultés d'apprentissage. Parmi ceux-ci, certains n'avaient pas de services spéciaux parce que leurs parents étaient contre l'idée de faire évaluer les enfants et refusaient toute l'aide proposée. Cette situation était problématique dans la classe puisque ces élèves ne suivaient vraiment pas le rythme de la classe. Ce problème peut être décourageant pour un enseignant qui peut facilement en venir à abandonner l'enfant et à devenir négatif face à ces élèves. Pourtant, il est important de conserver une attitude positive et à faire un effort pour renforcer les réussites de ces enfants. Les élèves ressentent ce que l'enseignant pense d'eux et cela influence leur succès scolaire.

En effet, d’après Alexandra Lesaffre, une ergothérapeute qui a fait des recherches sur l’apprentissage chez l’enfant, et qui est l’auteure d’une formation portant sur ce sujet pour les enseignants :

«Il est important de noter que le regard que l'on porte sur l'élève, ce qu'on pense de lui au niveau de ses capacités intellectuelles va avoir un impact important sur ses résultats (étiquetage).
Si un instituteur, pense que tel enfant est un bon à rien, qu'il est idiot, et qu'il ne réussira jamais rien, l'enfant peut se mettre en échec scolaire, […] l'enfant va en fait perdre confiance en lui. Si on traite continuellement un enfant de méchant, d'idiot…très rapidement il sera convaincu que l'on a raison et il n'aura plus le courage de faire une tâche qui se présente à lui. Il échoue alors dans toutes ses entreprises, et croit de plus en plus qu'il est bête. Il ne comprend pas qu'à l'origine c'est son entourage qui a détruit son assurance, et qu'il est en train de tout faire pour prouver aux autres le bien fondé de ce jugement (qui est à la base faux). La parole de l'adulte est très importante pour l'enfant, même si celui-ci dit des bêtises…L'enfant est persuadé que l'adulte a toujours raison.


L'homme se construit dans le regard d'autrui…. Il est donc essentiel d'encourager les enfants en échec scolaire, et non pas de les humilier.»

Alexandra Lesaffre. 2002. L’apprentissage et l’enfant. En ligne. <http://www.interaide.org/pratiques/pages/urbain/education/enfant_et_apprentissage.htm#f >. Consulté le 19 mars 2008.

Ma passion des voyages réinvestie dans ma classe

Dans la section suivante, je tenterai de vous faire voir ma passion et comment celle-ci sera intégrée dans ma classe. Pour moi, il est très important de mettre ma couleur dans ma classe afin de me sentir vraie et d'apporter quelque chose de spécial à mes élèves.

Ma passion des voyages
Les autres pays m’ont toujours attirés depuis mon plus jeune âge. Ma curiosité, et mon sens de l’aventure m’appelaient à aller découvrir ces contrées lointaines. En effet, je rêvais, et j’aspire toujours à connaître différentes cultures, à goûter à de nouveaux mets, à sentir de nouvelles odeurs, à entendre de nouveaux sons et à vivre d’une nouvelle façon l’espace d’un moment. Dans ce nouveau monde qui m’entoure, je cherche à rencontrer de nouvelles personnes, autant des habitants locaux que des voyageurs, afin de vivre la nouvelle culture le plus possible. De plus, la découverte des différences qui existe entre ces gens et moi, entre le pays et le Québec, développe mon ouverture d’esprit. Aussi, les imprévus que l’on rencontre à tout moment en voyage aide à forger le caractère et la façon dont on réagit à ceux-ci nous fait nous connaître mieux nous même. Finalement, je suis folle des voyages pour toutes les nouvelles aventures extraordinaires, toutes les merveilleuses activités qu’on y fait, tous les paysages magnifiques dont on peut se régaler les yeux, et l’air pur et nouveau qu’on peut respirer en nature.

Dans ces moments privilégiés pour moi, je me sens totalement épanouie car ma curiosité naturelle, mon goût de l’aventure, de la découverte, et de la nouveauté sont satisfaits. Ce défi quotidien que représente le voyage pour moi me rend très fière et je me sens accomplie lorsque le périple est terminé. Aussitôt qu’un de mes voyages est terminé, je suis toujours impatiente de repartir pour un autre et de m’informer sur un autre pays qui m’intéresse. Je trouve cela vraiment stimulant.

Je trouve que les qualités que développent les voyages, et dont il a été question plus haut, contribuent à former des citoyens et des humains qui évoluent aisément dans notre monde. Je suis d’accord qu’il y a sûrement d’autres façons de développer ces aptitudes mais, en tant que future enseignante, j’utiliserais probablement ce domaine pour éduquer les enfants à ces valeurs. En effet, je suis convaincue qu’il est possible, pour un professionnel de l’enseignement, d’utiliser sa passion à des fins pédagogiques et de réinvestir sa passion dans sa classe. Je pense que cela apporte une couleur personnelle à la pédagogie d’un enseignant et peut intéresser davantage les élèves. De plus, je suis convaincue que si celui-ci intègre un domaine dont il est vraiment passionné à son enseignement, cela ne peut que se ressentir et améliorer la motivation des enfants et la pédagogie de l’enseignant.

Intégrer ma passion dans ma classe...

Dans une classe, il est possible d’intégrer une passion telle que le voyage à sa pédagogie en réalisant des projets sur les pays du monde, sur les différences et les ressemblances de la vie des enfants dans le monde par rapport à celle des enfants, sur la culture des autres pays, sur les différentes religions, sur les différents types d’habitations, etc. Aussi, je pense qu’une passion vient toujours de pair avec certaines valeurs, et le fait de faire des projets sur un centre d’intérêt peut être l’occasion d’inculquer ces valeurs aux apprenants. En réalisant des activités telles que celles énumérées ci-dessus sur les voyages, l’enseignant peut parler de l’acceptation des différences, de respect, d’ouverture d’esprit, de curiosité, etc.

Dans le cadre de mon stage de première année en 2008, j'ai réinvesti ma passion dans ma classe en faisant vivre à des élèves de cinquième année vivant dans un quartier multiculturel et défavorisé de Montréal un projet sur les pays du monde. Pour se faire, j'ai utilisé une approche coopérative qui s'est avérée très profitable pour les élèves en difficulté.

L'objectif de ce projet était d'ouvrir les enfants aux différentes façons de vivre dans le monde afin de comparer leur mode de vie à celui de d'autres enfants dans le monde. Ils devaient donc, en équipe, choisir un pays. Puis, individuellement, ils ciblaient un aspect qui les intéressaient davantage.

Nous avons effectué la recherche dans des livres et sur Internet. J'ai pu utiliser ce projet pour transmettre des connaissances aux enfants sur la façon d'effectuer une recherche sur Internet, en plus de les initier à l'importance de résumer et de s'approprier un texte pour respecter le droit d'auteur.

Les élèves ont découverts plusieurs notions historiques, géographiques, sociales, culturelles, etc. Ils ont été surpris de voir les différences existantes entre le Canada et les pays suivants: l'Italie, l'Égypte, le Brésil, la Nouvelle-Zélande, la Russie, et l'Algérie.Leur texte, ainsi qu'une affiche résumant leur recherche a été présenté à expo-école dans le kiosque de la classe. Les enfants étaient très motivés et fiers de présenter leur travail à tous les visiteurs!

Dans le cadre de mon stage en maternelle en 2009, j'ai fait une activité relative à ma passion. Puisque nous exploitions le thème de l'alimentation, j'ai apporté des fruits exotiques qui venaient de différents pays. Nous avons parlé des aliments en les plaçant sur le pays où ils étaient cultivés sur une carte du monde. Les enfants ont beaucoup aimé la dégustation qui a suivi.


Dans le cadre de mon stage hors Québec qui se déroulera en 2010, je compte réinvestir ma passion dans ma classe en faisant un projet de correspondance entre le Québec et le Mali. Je pense que les enfants des deux pays pourront en retirer beaucoup de choses en comparant leur réalité.

De plus, j'apporterai avec moi un outil de présentation du Québec. Cela consiste en un recueil d'activités sur le Québec pour présenter aux élèves africains. En leur présentant ma réalité, je compte bien les questionner sur la leur afin d'en apprendre plus. Ce baguage me sera utile à mon retour au pays pour partager cette culture avec ma future classe.

Des personnes qui m'inspirent...

Au cours de ma vie, j’ai rencontrées plusieurs personnes qui partageaient la même passion que moi. Plusieurs m’ont beaucoup inspirée. C’est le cas de Delphine et de Laurent, un couple que j’ai rencontré lors d’un voyage en Amérique de Sud. Ils étaient partis de France avec leurs trois enfants et parcouraient le continent américain en véhicule de plaisance avec leurs deux enfants de 8 ans et de 6 ans. Pour moi, ils ont été un modèle de courage et de représentation des différentes valeurs nommées plus haut dans le texte. Leur désir de transmettre celles-ci à leurs enfants m’a beaucoup impressionnée. Ils faisaient vivre à leurs enfants des situations significatives pour eux afin de les éduquer à ces principes et c’est ce que je voudrais faire avec mes élèves plus tard. Aussi, certaines personnalités publiques démontrent un grand intérêt pour le voyage. C’est par exemple le cas de Bruno Blanchet, un journaliste qui fait le tour du monde en pratiquant son métier. Je trouve cela vraiment inspirant qu’il puisse pratiquer son métier tout en vivant une de ses passions qui est le voyage. Tout comme lui, j’aimerais plus tard aller enseigner dans d’autres pays. Je crois que cela pourrait enrichir mes expériences en tant que professionnel, en tant que personne, enrichir ma pédagogie, etc.


Pour finir, j’ai eu la passion des voyages dès que j’ai entrepris mon premier périple. Ce voyage m’a fait sentir tellement épanouie et accomplie que je rêve de repartir depuis ce jour. En tant que future enseignante, je crois qu’il sera possible d’intégrer cet aspect à ma pédagogie afin de donner ma propre couleur à ma classe. Je ferai sûrement connaître à mes élèves les personnes qui m’ont inspirées, soit Laurent, Delphine, et Bruno Blanchet. Je pense qu’il est possible d'intégrer cette passion à différents niveau et dans différentes disciplines et projets pour enrichir leur personnalité et leur culture. Dans la société actuelle, les gens sont de plus en plus individualistes et centrés sur eux-mêmes. En transmettant les valeurs relatives au voyage aux jeunes, je pense qu’il est possible de leur inculquer une ouverture sur les autres et sur le monde qui leur permettra de mieux vivre en société de façon responsable.

L'enseignant, un passeur de culture...

Dans la section suivante, je tenterai de vous faire montrer pourquoi il est important pour moi d'être un passeur de culture. Vous verrez aussi une activité culturelle que j'ai faite dans un stage.


Instruction: des pierres dans un sac. Culture: une graine dans un pot.
-Maurice Chapelan-

D'après l'institution internationale de l'UNESCO : « La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société, un groupe social ou un individu. Subordonnée à la nature, elle englobe, outre l'environnement, les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions, les croyances et les sciences. »(définition de l'UNESCO de la culture, Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982)


Je suis d'accord avec l'auteur et le journaliste Maurice Chapelan. En tant que future enseignante, j'essaierai de cultiver les élèves puisque je suis convaincue que l'éducation à la culture est primordiale et a un rôle majeur dans l'éducation. La culture permet aux enfants de s'épanouir personnellement, en affirmant leur personnalité, en développant leur créativité, leur imaginaire et en éveillant leur sensibilité.


De plus, elle permet de développer un sentiment d'appartenance à la société. Elle favorise la compréhension de nos racines parce que la culture c'est aussi notre patrimoine et notre histoire. Milan Kundera, un écrivain français écrivit d'ailleurs: « La culture, c'est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre.»


Finalement, je pense qu'avec des aspects culturels comme les arts, les lettres, les sciences,... il est possible de rejoindre des enfants qui ont moins d'intérêt dans l'école. Aussi, cela peut stimuler des enfants ayant des difficultés d'apprentissages et de comportement. En effet, la culture peut devenir pour ces enfants différents ce qu'en défini le sociologue français Edgar Morin. D'après lui, «La culture, c'est ce qui relie les savoirs et les féconde.»


Dans ma classe...
Dans mon stage en maternelle, nous exploitions le thème de l'alimentation. J'ai présenté le peintre Italien Arcimboldo à mes élèves. Je leur ai montré des toiles et nous en avons discuté. Puis, les enfants ont réalisé une oeuvre à la manière d'Arcimboldo en découpant des aliments dans des catalogues d'épicerie. Ils devaient mettre des aliments de tous les groupes alimentaires. Cette activité a été faite en équipe de coopération.

Image tirée de Graphic Garden:http://www.graphicgarden.com/

Mon enseignante préférée


Une enseignante qui m’a beaucoup marquée est mon institutrice de 6ième année. Je l’ai beaucoup appréciée car elle maîtrisait extrêmement bien la matière qu’elle nous enseignait et pouvait toujours répondre à nos questions. Je garde un bon souvenir d’elle car elle a su développer ma curiosité ainsi que me transmettre sa passion d’apprendre et de transmettre des connaissances. Je me rappelle qu’elle nous renseignait sur des sujets d’actualité, de sciences, d’arts etc. C’est elle qui m’a ouvert sur le monde et sur la vie extérieure.

Lors des cours ayant un contenu plus théorique comme les mathématiques, elle réussissait à capter notre attention et à rendre ses cours intéressants en utilisant une pédagogie très diversifiée. C’était une enseignante très énergique qui adaptait son enseignement à mon style d’apprentissage actif. De plus, elle favorisait les interactions avec nous, ce qui faisait que les élèves avaient une très bonne relation avec elle.

Aussi, je me souviens avoir fait quelques sorties très intéressantes avec elle comme une visite de Québec. Nous avions simulé la bataille sur les plaines d’Abraham en utilisant des fusils en bois, des drapeaux anglais et français, etc. Nous avions appris certaines stratégies militaires, des positions d’attaque, et des notions relatives à ce combat à l’époque de la Nouvelle France.

Pour finir, je me souviens d’un projet concernant la déforestation que j’avais réalisé dans sa classe en coopération avec d’autres élèves. Cela m’avait fait connaître l’ampleur du problème. Depuis ce temps, je trouve cela extrêmement important que les enseignants conscientisent les jeunes afin d’en faire des citoyens engagés et responsables.
Image tirée de Graphic Garden: http://www.graphicgarden.com/

Moi comme apprenante

Mon style d’apprentissage prédominant est la forme active. En effet, je suis une personne qui s’engage totalement et sans idées préconçues dans des expériences nouvelles. J’aime le côté pratique des choses et les nouvelles façons de faire. Dans l’enseignement, je suis toujours à la recherche de nouvelles formes de pédagogie et de façons originales de présenter la matière.
Je crois qu’il est essentiel que les apprentissages soient significatifs pour les élèves afin qu’ils aiment venir à l’école et qu’ils s’y investissent pleinement. J’aime m’impliquer dans les projets de classe et d’école et je ne compte pas mon temps lorsque je crois aux objectifs de ceux-ci. Je pense que ces réalisations donnent vie au milieu scolaire. Pour moi, ces conditions sont favorables pour l'apprentissage des enfants et permettent aux élèves de s’engager dans leur travail.

Je vis pleinement le moment le moment présent et je m’enthousiasme devant les nouvelles choses que j’apprends. Je suis de nature très curieuse et je crois qu’il est essentiel de développer cette curiosité intellectuelle chez les enfants pour qu’ils découvrent le plaisir d’apprendre et de venir à l’école. Je suis optimiste et énergique. Selon moi, cela est essentiel pour intéresser les élèves et pour les garder attentifs.

Je suis sociable et j’accorde une grande importance aux relations interpersonnelles dans tous les milieux qui m’entourent. En enseignement, je m’engage avec mes élèves. Je suis convaincue que la relation affective entre les élèves et les enseignants est essentielle pour l’apprentissage.

Les yeux d'un enseignant

Selon moi, une des plus grandes capacités d’un enseignant réside dans le fait qu’il doit être capable de voir le monde à la fois à travers les yeux de l’enfant et à travers les yeux d’un professionnel.

« L’enseignante doit passer avec ses enfants derrière le miroir et, dans ce prisme de l’imaginaire, elle doit voir toutes choses avec leurs yeux et avec les limites qui sont celles de leur expérience; mais, lorsque la nécessité s’en fait sentir, elle doit être capable de recouvrer sa vision exercée et, avec le point de vue réaliste de l’adulte, de fournir aux enfants les repères du savoir et les outils de la méthode »
- John Dewey